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© institut pasteur - cnrs Microscopie électronique d’un schizonte
hépatique de Plasmodium berghei
génétiquement modifié et défectif pour
la protéase SUB1.

En absence de SUB1, les membranes
de la vacuole parasitophore (flèche
noire) et de l’hépatocyte infecté (flèche
blanche) ne peuvent être rompues. En
conséquence, les parasites nouvellement
formés, les mérozoïtes (petites cellules
grises), sont incapables de sortir de
l’hépatocyte infecté. Ainsi un inhibiteur
de SUB1 bloquerait les parasites aux
stades hépatiques et empêcherait le
développement parasitaire vers les
stades sanguins responsables des
symptômes du paludisme.

Un industriel français de la pharmacie a repris les résultats obtenus
sur des composés chimiques originaux découverts par l’institut pour
travailler à en faire un nouveau candidat anti-paludique

turale… ont travaillé de pair et l’institut pari- l’institut
sien a également fait appel aux compétences
de deux de ses antennes, l’une au Cambodge, Implantation : Paris
l’autre en Guyane française où le paludisme est
endémique. « Les inhibiteurs cibles identifiés Spécialités : thérapeutique, diagnostic et
lors de ce ressourcement sont actuellement vaccin pour les maladies infectieuses
optimisés dans le cadre d’une collaboration
- financée par un programme ANR - avec un Effectif recherche : 960 ETP dont 112
grand industriel de la pharmacie séduit par la doctorants
puissance de ce réseau multidisciplinaire. »
Recettes recherche partenariale : 18 645 k€
Autres retombées, plus classiques, les résultats
de MalProtInhib sont à l’origine de plusieurs
publications dans des revues scientifiques
internationales renommées et, au niveau de la
formation, un étudiant en thèse et une stagiaire
post-doctorale ont été soutenus et sont auteurs

de plusieurs des articles publiés. p