Auvergne-Rhône-Alpes
Les instituts Carnot présents en Auvergne-Rhône-Alpes
Exemples de partenariat avec des entreprises de la Région
Un nouveau procédé utilise le lait de chaux pour traiter le ressuage des routes surchauffées avec un impact environnemental maîtrisé.
Partenariat Carnot Clim'adapt - LhoistPar forte chaleur, les routes peuvent subir de graves dommages. Lhoist propose un nouveau procédé facile à mettre en œuvre, curatif et préventif. Clim’adapt – l’institut Carnot du Cerema – a permis d’en maîtriser l’impact environnemental.
Un nouveau procédé utilise le lait de chaux pour traiter le ressuage des routes surchauffées avec un impact environnemental maîtrisé.
L'innovation
Les épisodes de canicule dégradent les conditions de circulation en provoquant un phénomène de ressuage qui sépare bitume et granulat. Le liant remonte à la surface et recouvre les granulats ce qui génère des zones de moindre adhérence très dangereuses, en particulier pour les 2 roues. Pour y remédier et éviter la dégradation des routes pendant la crise, les services techniques qui ne peuvent éliminer la couche superficielle par hydrodécapage, épandent souvent du sable ou des gravillons, solution qui présente des risques de projection et peinent à empêcher la destruction de la couche de roulement. Lhoist propose un traitement à la fois curatif et préventif qui repose sur l’épandage d’une formulation particulière de lait de chaux à l’aide d’équipements courants munis d’un réservoir et d’une rampe. Cette opération peut avoir lieu à tout moment de la journée et ne nécessite pas de déployer une signalisation fixe particulière. Mais pour permettre une large utilisation de cette innovation technique facile à mettre en œuvre, il faut s’assurer de son faible impact environnemental. Lorsque la chaux est emportée par les eaux de ruissellement, par exemple lors d’une averse orageuse, la fine couche de chaux déposée en surface ne doit pas présenter de risque majeur pour les zones naturelles à proximité. C’est l’institut Carnot Clim’adapt qui a apporté des réponses à cette facette expérimentale de l’innovation.
Le besoin
Lhoist est un groupe international qui exploite une centaine de sites dans 25 pays et est devenu, en cent ans, un des acteurs majeurs de la production de chaux, dolomie et autres matériaux. La chaux, sous différentes formes, est omniprésente en construction civile. Elle améliore la maniabilité et les performances mécaniques des sols de routes et autoroutes, intervient dans la composition de liants hydrauliques routiers ou facilite le recyclage de déchets d’excavation. La chaux hydratée, ou chaux éteinte, participe à la durabilité des structures en asphalte des voies de circulation. Lhoist a mis au point une formulation de chaux hydratée spécifique au traitement du ressuage. La gamme Asphacal® BL présente l’intérêt de pouvoir être appliquée à titre préventif, et restitue immédiatement une surface de roulage sécurisée. Mais la fine pellicule de chaux qui reste en surface peut être partiellement délavée lors des pluies violentes courantes en périodes caniculaires. Or, la fiche de données de sécurité de la chaux hydratée recommande d’éviter tout rejet dans l’environnement.
En conséquence, il était essentiel pour Lhoist de pouvoir apporter aux conseils départementaux en charge d’une partie importante du patrimoine routier des réponses sur l’impact environnemental de cette solution. L’institut Carnot Clim’adapt a imaginé et mis en œuvre un protocole d’expérimentation pour évaluer les conséquences de cette technique sur l’environnement immédiat des routes et notamment sur les milieux aquatiques à proximité. Les premiers résultats ont permis d’identifier les zones où le produit pouvait être employé sans risque et d’adapter la quantité de produit à épandre pour les zones plus sensibles. Un test grandeur réel a été réalisé sur une route départementale du Puy-de-Dôme en 2020 et a permis d’affiner les conditions d’utilisation.
Le partenariat
Le Cerema, institut Carnot Clim’adapt, accompagne les acteurs de la conception et la réalisation des infrastructures pour l’aménagement des territoires. Il les soutient dans leur démarche de transition vers une économie sobre en ressources, décarbonée et respectueuse de l’environnement.
Lhoist a bénéficié des compétences de Clim’adapt en hydraulique, infrastructure, environnement et chimie environnementale, mais aussi de ses équipements avec un générateur de pluie permettant de reproduire sur quelques mètres carrés des pluies d’intensités et de durées contrôlées. Une expérimentation en 3 phases a été menée pour évaluer l’impact de la chaux lessivée lors d’un épisode de pluie, en quantifiant et évaluant les répercussions du flux de chaux pouvant atteindre un cours d’eau proche d’une chaussée traitée. Après des études théoriques, la quantité de chaux entraînée dans l’eau suite à différents types d’événements pluvieux a été mesurée au cours d’expérimentations. Les analyses physico-chimiques des eaux recueillies ont été couplées avec des essais hydrobiologiques réalisés sur les milieux aquatiques d’un site expérimental grandeur nature pour des conclusions sur l’impact environnemental à long terme.
Les premiers résultats ont permis d’établir des recommandations pour des types de zones naturelles plus ou moins sensibles. Ils ont convaincu plusieurs conseils départementaux d’expérimenter le traitement avec Asphacal® BL à l’été 2020.
Clim’adapt apporte à l’innovation de Lhoist les garanties attendues par les collectivités qui disposent là d’un moyen plus durable de s’attaquer au ressuage. Le partenariat a permis de montrer que cette innovation technique économique est un réel atout pour les collectivités en termes de maîtrise de leur budget mais aussi de respect de leurs engagements sociétaux.
De nouvelles solutions technologiques atténuent les vibrations et fiabilisent les équipements sensibles embarqués en vol
Partenariat Carnot Ingenierie@Lyon - Energies du Futur - AVNIR EngineeringLa PME AVNIR Engineering a validé expérimentalement des atténuateurs de vibrations innovants répondant aux besoins industriels de l’aérien et du spatial et le labo Mateis (Carnot Ingénierie @ Lyon) a monté en maturité un nouveau matériau hybride qui amortit les vibrations durant la mise sur orbite de satellites (besoin d’Ariane Group).
De nouvelles solutions technologiques atténuent les vibrations et fiabilisent les équipements sensibles embarqués en vol
La PME AVNIR Engineering a validé expérimentalement des atténuateurs de vibrations innovants répondant aux besoins industriels de l’aérien et du spatial et le labo Mateis (Carnot Ingénierie @ Lyon) a monté en maturité un nouveau matériau hybride qui amortit les vibrations durant la mise sur orbite de satellites (besoin d’Ariane Group).
L'innovation
Les équipements embarqués sont sensibles aux effets vibratoires ce qui induit une plus faible durée de vie. Pour compenser ces effets et éviter de surdimensionner les structures il faut disposer d’isolateurs performants ou, mieux, intégrer la fonction d’amortissement dans la structure elle-même. Le projet FUI INCAS, coordonné par AVNIR Engineering, a permis de développer un composite hybride afin d’améliorer le confort vibratoire des étages supérieurs des futurs lanceurs d’Ariane Espace. Il s’agit d’un treillis raide obtenu par fabrication additive métallique imprégné d’une mousse polymère légère amortissante. Ce matériau, apporte, grâce à la mousse polymère, une amélioration de l’amortissement d’un facteur 10 par rapport à un module équivalent tout en limitant l’augmentation de masse. Le laboratoire Mateis du Carnot Ingénierie@Lyon a obtenu pour ce nouveau matériau une validation TRL4 (de l’échelle de maturité technologique qui comporte 9 niveaux), en passant par la caractérisation multiéchelle du composite et de ses constituants, ainsi que par des essais à échelle réduite puis à plus grande échelle. D’autre part, le projet a permis à AVNIR Engineering de concevoir et réaliser un banc d’essais échelle 1 pour la validation expérimentale TRL6 d’isolateurs de vibrations innovants à base d’élastomère et de câble métallique.
Le besoin
Le projet INCAS a regroupé 4 grands groupes, 4 PME dont AVNIR Engineering chef de file et 2 laboratoires : Mateis (Carnot Ingénierie@Lyon) et SiMaP (Carnot Energies du futur) afin de répondre aux besoins de 4 grandes entreprises de l’aéronautique et du spatial et, en particulier, à celui d’Ariane Group : sécuriser les ambiances vibratoires basses fréquences des satellites sur les futurs lanceurs. En effet, l’amortissement des vibrations basse fréquence (5-100Hz) des structures porteuses de satellites pour la mise en orbite est une problématique clef pour la bonne réussite de la mission. Pour répondre à l’ensemble des spécifications et limiter les itérations, les structures sont aujourd’hui surdimensionnées. AVNIR Engineering, PME d’une cinquantaine de salariés, en charge de valider expérimentalement sur démonstrateur opérationnel les systèmes atténuateurs développés dans le projet, a défini et conduit les essais de validation sur isolateurs vibratoires. Et pour définir le potentiel d’industrialisation du nouveau matériau composite hybride, Mateis a conduit des essais de caractérisation montrant un niveau TRL4. Première étape pour relever le défi d’intégrer la fonction d’amortissement des vibrations dans les matériaux composant les structures porteuses elles-mêmes.
Le partenariat
Mateis (Carnot Ingénierie @ Lyon), laboratoire de l’INSA Lyon spécialisé en sciences des matériaux, a apporté à AVNIR Engineering son expertise pour la caractérisation microstructurale et mécanique des matériaux composites. Mateis a aussi modélisé le matériau hybride innovant architecturé co-continu, composé d’une structure treillis métallique ouverte imprégnée d’une mousse polymère légère dont les propriétés amortissantes répondent aux spécifications établies par Ariane Group. Il a défini les matériaux du treillis et de la mousse alors que le SIMaP (Carnot Energie du futur) a apporté son expertise pour l’impression métallique 3D EBM et le choix de l’architecture du treillis.
La coopération fructueuse a produit, notamment grâce à une thèse conduite par les deux laboratoires, ce nouveau matériau dont les performances amortissantes ont été validées (niveau TRL4) par les tests menés à plus grande échelle. De plus les essais de validation sur banc d’essai échelle 1 ont permis à AVNIR Engineering de démontrer les performances atténuatrices des isolateurs de vibration à un niveau TRL6. L’ensemble de ces résultats d’essais a convaincu les programmes d’Ariane Group de la pertinence et de la maturité des solutions proposées.
Diabeloop et le CEA LETI automatisent la délivrance d’insuline en intégrant de l’IA dans une boucle fermée et allègent la charge mentale des malades.
Partenariat Carnot CEA LETI - DiabeloopAu sein d’un laboratoire commun, chercheurs et médecins ont bouleversé la vie des malades du diabète type 1. De la mesure ponctuelle de la glycémie et injection manuelle d’insuline avec prise de décision et risques, ils sont passés à une mesure en continu et au dosage personnalisé et sécurisé de l’insuline à délivrer.
Diabeloop et le CEA LETI automatisent la délivrance d’insuline en intégrant de l’IA dans une boucle fermée et allègent la charge mentale des malades.
Au sein d’un laboratoire commun, chercheurs et médecins ont bouleversé la vie des malades du diabète type 1. De la mesure ponctuelle de la glycémie et injection manuelle d’insuline avec prise de décision et risques, ils sont passés à une mesure en continu et au dosage personnalisé et sécurisé de l’insuline à délivrer.
L'innovation
Les conditions de vie des personnes atteintes de diabète insulinodépendant se sont régulièrement améliorées depuis ces 10 dernières années. Du stylo à insuline jusqu’à des dispositifs de mesure en continu de la glycémie avec pompe associée, le suivi de la glycémie et la délivrance d’insuline ont été simplifiés mais dépendent encore largement de multiples prises de décisions du malade. Le risque d’hypoglycémie, notamment nocturne ou consécutif à un effort physique, constitue un souci permanent pour la personne qui vit avec un diabète. Les « systèmes de délivrance automatisée d’insuline » permettent une réelle réduction de la charge mentale quotidienne en toute sécurité. Ainsi le dispositif DBLG1 de Diabeloop régule la délivrance d’insuline en fonction de la mesure continue de glycémie et communique directement avec la pompe via un algorithme hébergé dans un terminal dédié. Des algorithmes calculent en local la quantité d’insuline à injecter, le terminal étant relié par Bluetooth à une pompe patch miniature et à un capteur de glycémie. La charge mentale du patient est ainsi allégée, il lui faut simplement signaler au système ses repas et ses éventuelles activités sportives.
Le besoin
Le dérèglement de la production d’insuline caractéristique du diabète de type 1 entraîne de lourdes complications thérapeutiques. Pour les malades souvent diagnostiqués avant 30 ans, c’est une vie de contrôle et suivi pluri-quotidien de la glycémie qui démarre. Dès 2011, l’équipe fondatrice de Diabeloop s’est intéressée à la prévention de l’hypoglycémie et au contrôle glycémique, ainsi qu’aux facteurs d’adoption, par le patient, d’un dispositif de boucle fermée à 3 composants. Constitué d’un système de mesure en continu de la glycémie, d’une pompe à insuline de type patch et d’un algorithme de pilotage, le système doit associer miniaturisation, fiabilisation des mesures, adaptation aux événements et sécurisation des données numériques. Le Carnot CEA LETI, très engagé sur la transition numérique à fort impact sociétal a apporté, dès l’origine, son soutien au projet. Les avancées du dispositif DBLG1 ont porté sur l’algorithme de régulation de l’insuline et pour plus de confidentialité et d’efficacité il fallait que l’algorithme tourne en local sans recourir au cloud mais tout en transmettant en parallèle les données à un service médical de suivi pendant la phase d’essais cliniques. Le dispositif, déjà certifié CE depuis fin 2018, répond très bien à la réduction des hypoglycémies entre les repas et pendant le jeûne du sommeil. Mais, au-delà, il faut « apprendre » de la vie du malade pour mieux adapter la réponse aux besoins spécifiques du patient et disposer d’un système personnalisé de gestion automatisée de la glycémie ce qui nécessite d’améliorer l’étude de la variation sur 24h de la sensibilité à l’insuline, l’impact des repas, de l’activité physique, des émotions et du stress.
Le partenariat
Le Carnot CEA LETI s’attache à valoriser des innovations technologiques de rupture dans les domaines de la santé notamment. Par son investissement, dès 2011, dans la recherche d’une solution d’automatisation du traitement du diabète de type 1, avec le CERITD (Centre d'Études et de Recherches pour l'Intensification du Traitement du Diabète) il a permis de valider le projet qui a abouti à la création de l’entreprise Diabeloop avec laquelle il poursuit le partenariat dans le cadre d’un laboratoire commun dès 2015. Grâce à ses compétences en Data science, le Carnot CEA LETI a contribué à créer un algorithme de contrôle de la délivrance d’insuline en fonction de la mesure continue de glycémie (algorithme de bio-régulation). Il a également participé au développement de l’application qui sert d’interface avec le patient, bénéficiant de sa longue et forte expérience en technologies pour l’IoT.
A l’issue de tests cliniques concluants et de la certification CE, la commercialisation en France et en Europe démarre avec soumission du dossier à la Sécurité Sociale, un déploiement prévu en Allemagne et de premiers contacts avec la FDA aux Etats Unis. L’équipe Diabeloop, qui compte désormais plus de 80 salariés sur Grenoble, Paris et en Allemagne, poursuit l’objectif de gérer les pics glycémiques post-prandiaux, ce qui représente un défi important. L’entreprise a procédé en 2019 à la plus importante levée de fonds européenne en IA. Mais les retours des malades qui expriment par « vous avez changé ma vie » leur satisfaction d’avoir une charge mentale allégée marquent, plus que tout, la réussite d’un partenariat dans la durée.
Utiliser les organismes vivants pour améliorer la surveillance de la qualité de l’eau
Partenariat Carnot Irstea - ViewPointViewPoint allie le video-tracking appliqué aux organismes à l’expertise en écotoxicologie d’Irstea pour proposer un nouveau dispositif de suivi des pollutions aquatiques.
Utiliser les organismes vivants pour améliorer la surveillance de la qualité de l’eau
L'innovation
Le maintien de la qualité de l’eau constitue un enjeu environnemental et sanitaire majeur. Viewpoint maîtrise la mesure du comportement d’invertébrés dont la mobilité reflètent la toxicité d’un milieu. Irstea conduit des travaux de recherche sur le diagnostic de la contamination et de la toxicité des milieux aquatiques grâce à l’utilisation d’organismes vivants. La collaboration avec Irstea, a permis de commercialiser ToxMate, outil complet permettant la surveillance en ligne de la contamination d’une eau, avec une autonomie de 30 jours. Cet outil s’avère particulièrement intéressant pour mesurer la qualité d’eaux usées et rejets, principales voies d’entrée des contaminants chimiques, pour évaluer les performances de filières de traitements des micropolluants ou par exemple l’apport de phytosanitaires dans les milieux aquatiques.
Le besoin
Depuis 1990, ViewPoint, PME de la Dombes, commercialise des outils innovants pour l’analyse comportementale animale par vidéo-tracking. Elle participe, dès 2014, à l’émergence de nouveaux standards de détection de la toxicité de l’eau. Au sein du projet FUI SMILE, ViewPoint et Irstea valident le principe de l’analyse de comportement d’un ensemble d’organismes pour évaluer le caractère toxique du milieu. Viewpoint a ainsi pu répondre aux contraintes techniques et au besoin de la surveillance des milieux aquatiques et son effectif a progressé. Les partenaires ont protégé leurs résultats par deux brevets essentiels au développement de l’entreprise. Le partenariat avec le Carnot Irstea a été prolongé pour la mise au point d’un outil autonome accessible aux industriels.
Le partenariat
L’institut Carnot Irstea est reconnu pour ses travaux et son expertise sur le diagnostic de contamination et toxicité des milieux aquatiques. Grâce à son savoir-faire et à son expérience de terrain, il a permis de concevoir l’outil. Il a collaboré avec ViewPoint pour adapter la méthode et sélectionner des invertébrés à combiner pour obtenir une sensibilité optimisée à une large gamme de polluants. L’information est produite à partir de l’analyse des images issues d’une caméra placée dans un système d’encagement contenant les organismes calibrés. La mesure du comportement locomoteur, corrélée à un signal de toxicité, est transmise en ligne. L’outil a été évalué en situation dans une station d’épuration où Toxmate a permis de déceler des épisodes de dégradation de la qualité toxique sur 12 semaines de suivi en continu.
Un capteur infra-rouge localise et compte les individus dans le respect de la vie privée
Partenariat Carnot MICA - IrlynxEn améliorant la résistance thermique d’un Polymère, le Carnot MICA permet à Irlynx de proposer un détecteur Infra-rouge qui participe à créer une ville plus durable.
Un capteur infra-rouge localise et compte les individus dans le respect de la vie privée
L'innovation
L’infra-rouge est utilisé depuis longtemps pour détecter une présence émettant des niveaux plus ou moins élevés de chaleur. Cette technologie s’accompagne souvent d’une vidéo pour pallier l’absence de détail. Pour préserver l’intimité des personnes et éliminer toute erreur d’interprétation, il faut disposer d’une très grande précision d’analyse. Irlynx a réussi à optimiser un capteur d’origine française afin de proposer, à un tarif abordable, une solution qui distingue un animal d’un humain, localise et compte des individus, détermine s’ils sont mobiles ou statiques, voire identifie une situation de chute. Facile à mettre en œuvre à la construction ou en exploitation, sans caméra, le système est personnalisable et vise le marché de la sécurité et du bâtiment intelligent qui autorégule l’énergie dispensée en fonction d’un usage réel.
Illustration : exemple d’utilisation du capteur IrLynx pour une application de GTB
Le besoin
Irlynx créée en 2012, vise le marché des établissements de santé et la protection des personnes fragiles au moyen d’une détection IR anonyme. Dès 2014, les travaux de recherche et l’attente des constructeurs amènent la PME grenobloise à s’orienter vers un usage plus large couvrant à la fois la sécurité et la gestion technique des bâtiments. Mais Irlynx doit améliorer la précision de son système pour couvrir toutes les situations, toujours sans aide visuelle. Or, un isolant polymère du dispositif présente une mauvaise résistance thermique qui altère la précision du capteur. Dès 2015, un partenariat entre l’entreprise et le Carnot MICA a démarré et l’Institut Charles Sadron (Michel Bouquey), spécialiste des matériaux polymères, a pris en charge ce projet. Le résultat est un produit commercialisé en 2018, dont le coût modéré et les atouts technologiques sont remarqués. Forte de 20 salariés, l’entreprise vise désormais le marché international.
Le partenariat
Le Carnot MICA fédère 16 centres techniques et laboratoires dont l’ICS de Strasbourg et est dédié aux matériaux, surfaces et interfaces et procédés associés. Il propose une offre multi secteurs et développe des projets pour tous les marchés. A l’issue d’une phase de faisabilité de 6 mois et d’un programme R&D de 18 mois, les équipes de MICA et Irlynx ont créé ensemble un polymère innovant, d’une très faible épaisseur, compatible avec l’industrialisation. La stratégie originale apportée par le laboratoire était d’améliorer le caractère isolant thermiquement du polymère en le combinant avec de l’air, meilleur isolant connu à ce jour, en utilisant un matériau poreux à l’image d’une mousse. Constitué d’une résine chargée en microbille de silice creuses, déposée directement sur le semi-conducteur en silicium, le composé optimise le rayonnement infrarouge émis par le détecteur. Les partenaires ont ainsi pu améliorer notablement la qualité de l’analyse. MICA a accompagné la PME jusqu’au transfert de technologie pour la mise en production, illustrant sa capacité à participer pleinement au développement de l’entreprise. Irlynx est désormais en position de répondre aux besoins du marché en pleine croissance de la ville intelligente.
Le nouvel imageur spectrométrique portable, compact et temps réel NuVISION
Partenariat Carnot Leti - NuviaLa caméra gamma portable NuVISION, conçue au sein d’un laboratoire commun Nuvia-Leti détecte, localise et identifie des sources de radiation en temps réel.
Le nouvel imageur spectrométrique portable, compact et temps réel NuVISION
L'innovation
NUVIA est un spécialiste de l’industrie nucléaire et de la sécurité des installations comme des personnels. Ses besoins en détection sur site et en mobilité l’ont amené à mettre au point un dispositif compact, autonome, léger, qui répond aux besoins de l’industrie nucléaire, de l’environnement et de la sécurité.
Cet appareil de radioprotection portable permet non seulement de détecter un rayonnement mais aussi de mesurer le débit de dose, localiser une source et identifier le radio isotope. Cette caméra gamma spectrométrique fonctionne sur un large spectre d’énergie (20-1400keV) et sa vitesse de traitement permet d’obtenir des performances d’imagerie temps réel et de détecter et suivre des sources mobiles. La sensibilité du détecteur de rayonnement gamma en fait un produit fiable tout en étant accessible à un large panel d’utilisateurs, opérateurs ou experts. Il est commercialisé sous la marque NuVISION.
Le besoin
NUVIA conçoit, fabrique et distribue des équipements de radioprotection et de mesure nucléaire standards et spécifiques à tous les acteurs des industries nucléaires et sensibles sous la marque NUVIATech instruments. Ses équipes R&D utilisent des technologies à l’état de l’art pour proposer des produits d’excellence dans le domaine de la sécurité et de la sûreté nucléaire. L’imagerie gamma est utilisée pour la sécurité intérieure, le démantèlement d’installation nucléaire, la mesure et surveillance des doses, ce qui recouvre des exigences contradictoires : bonne sensibilité, détection de haut niveau de dose, large champ de détection, bonne résolution en énergie et angulaire. Pour réunir ces fonctionnalités il faut combiner l’imagerie masque codé qui apporte une forte sensibilité et une haute résolution angulaire mais sur un angle limité et l’imagerie Compton qui permet de détecter une source sur 360° mais avec une résolution angulaire moins importante. NuVISION, présenté dès 2017 au Millipol, relève ce défi et figure au catalogue des produits Nuviatech instruments.
Le partenariat
Le Carnot Leti est un institut de CEA Tech dédié aux micro et nanotechnologies et à leur intégration dans les systèmes. C’est au sein d’un laboratoire commun que les chercheurs du Leti associés aux équipes R&D de NUVIA ont pu répondre aux exigences a priori contradictoires de cette caméra gamma portable. Des détecteurs en semi-conducteurs CZT (CdZnTe) sont utilisés et des algorithmes spécifiques permettent de combiner l’effet Compton et le principe d’imagerie à masque codé pour construire des images multi isotopes tout en couvrant un angle large. Le tout avec un temps de traitement permettant une reconstruction rapide et une imagerie temps réel, ce qui confère au système des qualités exceptionnelles. Les travaux de ce laboratoire commun se poursuivent pour améliorer encore la qualité de l’image et la sensibilité ainsi que l’ergonomie pour rendre l’utilisation de l’appareil plus facile par tout opérateur tout en répondant aux besoins des experts. Ce qui rend le produit encore plus performant et large d’emploi.
Sur un marché des implants dentaires en forte croissance Anthogyr innove avec Ingénierie@Lyon...
Partenariat Ingénierie@Lyon - AnthogyrEn maîtrisant les caractéristiques de nouveaux composites à base de zircone, Anthogyr améliore la stabilité de ses céramiques et joue la carte de l’innovation pour s’imposer à l’international.
Sur un marché des implants dentaires en forte croissance Anthogyr innove avec Ingénierie@Lyon...
L'innovation
Depuis une quinzaine d’années, la zircone ou dioxyde de Zirconium est utilisée dans le domaine biomédical, notamment dentaire, car elle satisfait l’attente des patients en termes d’innocuité et d’esthétique. En perfectionnant à la fois la composition des céramiques à base de zircone mais aussi leur technique de fabrication, Anthogyr entend gagner en sécurité d’usage et en part de marché. L’innovation consiste à prolonger la tenue de l’implant sur la durée, sans production de produits de dégradation, et d’en assurer la production à l’échelle industrielle. Déjà implantée en Chine et en Russie, Anthogyr doit faire face à une concurrence forte, et sa capacité à proposer mieux à un prix abordable correspond à sa stratégie de « Prime Mover in Implantology ».
Copyright : Anthogyr
Le besoin
Anthogyr, ETI implantée au Pays du Mont-Blanc dans les Alpes, veut relever le défi de répondre à une demande croissante d’implants au niveau mondial. Pour cela, elle conçoit, fabrique et distribue une gamme complète destinée aux professionnels de la santé dentaire. Entre autres matériaux, l’entreprise utilise la zircone reconnue pour ses qualités de biocompatibilité, blancheur et ultra-résistance. A partir de poudres de zircone de haute qualité, Anthogyr maîtrise la chaîne de fabrication pour fournir des produits adaptés à des prothèses complexes présentant différents degrés de translucidité et valeurs de teinte. Le partenariat avec le Carnot Ingenierie@Lyon, concrétisé en 2015 par la création d’un laboratoire commun avec le laboratoire Mateis, a permis une avancée notable en augmentant la stabilité de la zircone en présence d’eau et des fluides biologiques par un dopage au cérium plutôt qu’à l’yttrium. La mise au point de cette nouvelle gamme de céramiques composites s’est accompagnée d’une recherche sur le procédé d’élaboration à l’échelle industrielle.
Le partenariat
MATEIS est un laboratoire de l’institut Carnot Ingenierie@Lyon spécialiste des matériaux associant chimie, physique et mécanique pour la recherche appliquée à la médecine, aux transports et à l’énergie. Son travail consiste à mettre en évidence les relations entre formulation, microstructure et propriétés des métaux, céramiques, polymères et leurs composites par l’expérimentation et la modélisation. Référence reconnue au niveau international par la qualité de ses chercheurs, il a pu apporter à Anthogyr la capacité d’innover tant sur le plan technologique qu’économique. Au sein du LEAD, Laboratoire d’Excellence en Application Dentaire, Mateis et Anthogyr associent leurs compétences pour acquérir des savoir-faire en fabrication notamment additive et une vision novatrice de l’implantologie du futur. Avec plus de 330 salariés en France, 420 au niveau mondial, un CA de 46 millions d’euros dont 8% consacrés annuellement à la R&D, le partenariat Carnot est un élément clé du développement par l’innovation en produits et services associés de l’ETI Anthogyr.
iskn exploite le fruit de recherches sur le magnétisme pour concilier dessin traditionnel et simplicité de la numérisation
Partenariat Carnot CEA LETI - isknTrois chercheurs ont transformé plus de 50 ans de recherche en magnétisme du Carnot CEA LETI en application grand public dédiée à l’art, la création et l’éducation.
iskn exploite le fruit de recherches sur le magnétisme pour concilier dessin traditionnel et simplicité de la numérisation
L'innovation
Disposer d’un graphisme numérique demande habituellement d’utiliser une tablette graphique ou de procéder par scan, puis de retoucher le dessin sur papier. Avec la Slate, on peut utiliser un carnet standard et un outil de dessin du marché. La feuille est fixée à un support adapté et le crayon est équipé d’une bague magnétique. Chaque mouvement est alors repéré par les 32 magnétomètres tri-axe du support qui mémorise le tracé. Les données sont envoyées sur un smartphone ou une tablette en temps réel ou en différé. Le logiciel associé permet la manipulation et retouche du tracé ainsi que son export en formats usuels. Destinée au grand public, la Slate est distribuée dans plus de 350 points de vente dont les grandes enseignes françaises. Après la Belgique, l’Allemagne, le Royaume Uni et les Etats Unis, les marchés asiatiques voient en la Slate un moyen d’allier le geste de la calligraphie au potentiel didactique du numérique.
Le besoin
Disposer d’un graphisme numérique demande habituellement d’utiliser une tablette graphique ou de procéder par scan, puis de retoucher le dessin sur papier. Avec la Slate, on peut utiliser un carnet standard et un outil de dessin du marché. La feuille est fixée à un support adapté et le crayon est équipé d’une bague magnétique. Chaque mouvement est alors repéré par les 32 magnétomètres tri-axe du support qui mémorise le tracé. Les données sont envoyées sur un smartphone ou une tablette en temps réel ou en différé. Le logiciel associé permet la manipulation et retouche du tracé ainsi que son export en formats usuels. Destinée au grand public, la Slate est distribuée dans plus de 350 points de vente dont les grandes enseignes françaises. Après la Belgique, l’Allemagne, le Royaume Uni et les Etats Unis, les marchés asiatiques voient en la Slate un moyen d’allier le geste de la calligraphie au potentiel didactique du numérique.
Le partenariat
Le Carnot CEA LETI, un institut de CEA Tech, implanté à Grenoble, est pionnier en matière d’étude et d’exploitation des découvertes sur l’antiferromagnétisme et ferromagnétisme notamment avec Louis Néel, prix Nobel de physique en 1970. Il est un acteur majeur de la dynamique R&D de la région notamment au travers du Campus GIANT (Grenoble Innovation for Advanced New Technologies). L’ardoise intelligente Slate utilise une matrice de magnétomètres ultra-sensibles et des algorithmes de traitement du signal développés dans le cadre du partenariat et protégés par 22 brevets. La collaboration sur la durée et la proximité des échanges donnent à iskn les moyens de conforter une réussite déjà avérée avec 50 000 « Slate » vendues, un CA en hausse de près de 300 % sur 2017 et un doublement des effectifs sur 2018.
Avec Ingénierie@Lyon, un nouvel outillage accroît la qualité de production des freins
Partenariat Carnot Ingénierie@Lyon - Renault et SMW AutoblokUn mors de tournage totalement conçu en fabrication additive métal améliore la productivité sur une chaîne d’usinage existante.
Avec Ingénierie@Lyon, un nouvel outillage accroît la qualité de production des freins
L'innovation
Placé sur le mandrin et permettant de tenir la pièce à tourner, un mors de serrage trop lourd subit une force centrifuge élevée lors de l’usinage qui doit être compensé par un serrage excessif de la pièce provoquant des déformations de matière. IPC (Innovation Plasturgie Composites) de l’institut Carnot Ingénierie@Lyon a travaillé à l’allégement de ce mors de serrage, étudié et réalisé par le fabricant de mandrins SMW AUTOBLOK. L’optimisation topologique, conjuguée à la fabrication additive métal, a permis un allègement du mors de serrage de l’ordre de 50% permettant un serrage moindre et donc une déformation de la pièce à l’usinage moins importante. Renault a pu donc améliorer la robustesse de son process tout en garantissant la qualité des pièces produites.
Image 3D du mors optimisé (les zones grisées représentent les évidements uniquement réalisables grâce à la fabrication additive métal)
Le besoin
Renault et SMW Autoblok se sont heurtés à l’impossibilité d’alléger le mors en usinage classique en maintenant ses qualités mécaniques pour un bon maintien des pièces aux forces de serrage préconisées. Ils se sont adressés au Centre Technique Industriel des Plastiques et Composites de l’institut Carnot Ingénierie @ Lyon. Les équipes ont tout d’abord réétudié avec Optistruct (Altair Hyperworks) une forme topologique optimisée répondant aux contraintes de masse et de résistance. Puis cette pièce de géométrie complexe a été réalisée en fabrication additive métal. Le poids réduit obtenu pour le mors a permis de maintenir la pièce tournée avec une force de serrage plus faible à qualité égale, Renault a pu ainsi augmenter la productivité et réduire le taux de rebut des pièces permettant d’obtenir un meilleur bilan écologique et économique.
Le partenariat
L’institut Carnot Ingénierie@Lyon associe 13 laboratoires de recherche et le Centre Technique Industriel Innovation Plasturgie Composites (IPC). Son offre R&D concerne les matériaux et les technologies pour les transports, l’énergie et les dispositifs pour la santé. Favorisant la pluridisciplinarité, les partenariats recherche de l’institut soutiennent l’innovation des TPE comme des grands groupes. Pour accompagner Renault et le fabricant de mandrins SMW Autoblok, IPC a pu apporter une solution en associant deux de ses compétences : optimisation topologique et fusion laser métal. Cette collaboration a été reconnue et saluée par la profession en obtenant le trophée 3D Print pour la meilleure application industrielle de la fabrication additive en juin 2017.
Sous l'impulsion d'Irstea, Effidence enchaîne les innovations
Partenariat institut Carnot Irstea - EffidenceEn multipliant les prototypes réalisés en mode agile, l'institut Carnot Irstea donne à la PME les moyens d'exploiter au mieux leurs recherches et d'intéresser agriculteurs et militaires.
Sous l'impulsion d'Irstea, Effidence enchaîne les innovations
L'innovation
L’innovation d’intégration consiste à proposer de nouvelles solutions par assemblage de différentes briques technologiques. Cette démarche appliquée au chariot-suiveur agricole EffiBOT présenté par Effidence a été distinguée en mars 2017 par le Prix de l'intégration au Concours national de robotique extérieure du Ministère de l’industrie. Au-delà de la mise en avant d’une technologie originale, c’est la capacité de la PME à investir de nouveaux marchés en optimisant les phases de recherche et prototypage en collaboration avec Irstea qui est valorisée. Reconnue dans le secteur de la logistique, l’entreprise de onze salariés démontre ainsi ses capacités à aborder les marchés militaires et agricoles en attente de solutions à moindres coûts et adaptées aux situations difficilement prévisibles propres à ces applications.
Le besoin
Tout commence en 2009 lorsqu’Effidence est créée pour exploiter des recherches sur un moteur de fusion de données très économe en moyens de calcul tout d’abord dans le domaine de la vidéo surveillance. Les premières applications en robotique collaborative concernent le secteur de la logistique et l’entreprise puydômoise fournit ses premiers robots à des opérateurs internationaux en 2016. Pour répondre aux besoins des applications agricoles et militaires, il faut pouvoir assurer le déplacement du robot et son positionnement par rapport à l’opérateur dans des environnements complexes et difficilement prévisibles. La capacité de l’institut Carnot Irstea, en collaboration avec l’institut Pascal, à mettre en œuvre des méthodes agiles de co-création se traduit rapidement par des réalisations remarquées prenant en compte les contraintes propres à ces domaines. Effidence peut ainsi convaincre avec des prototypes performants.
Le partenariat
L’institut Carnot Irstea répond aux enjeux industriels et de société dans les domaines agricoles et environnementaux. Sa collaboration a permis la mise au point d’un dispositif breveté de suivi intelligent basé sur 3 balises radio UWB (2 sur le robot et 1 balise sur l’opérateur suivi). Ce système de localisation large bande est fonctionnel en environnements perturbés. Le traitement est assuré par le moteur de fusion de données et ses algorithmes peu gourmands en ressources. Mais l’élément clé du partenariat, qui permet à Effidence d’être identifiée et récompensée en co-robotique, est l’apport en agilité de l’Institut. Tester, évaluer, abandonner ou poursuivre une piste, adapter rapidement le développement à l’usage sont possibles grâce aux ressources de l’Institut Carnot dont l’accompagnement se prolonge lors des présentations aux futurs clients.
Le spectromètre X de MultiX distingue l'eau du nitrométhane
Partenariat institut Carnot Leti - MultiXGrâce aux compétences du Leti, allier sécurité des voyageurs et étapes de contrôle réduites devient possible pour les autorités aéroportuaires.
Le spectromètre X de MultiX distingue l'eau du nitrométhane
L'innovation
Comment différencier l'eau du nitrométhane ? C'est en apportant une réponse à cette question qu'une entreprise iséroise répond au durcissement des contrôles de sûreté dans les aéroports. Avec le scanner de MultiX, la détection par rayons-X est désormais capable de discriminer les substances liquides dans les bagages. L'innovation réside dans le fait que la technologie permet de scruter non pas une partie des photons de l'objet analysé mais tous les photons et très rapidement. L’œil du détecteur fournit une richesse d'information inégalée qui a conduit les aéroports américains à retenir cette technologie pour améliorer la détection des explosifs dans les bagages de cabine.
Le besoin
MultiX exploite depuis 2010 la technologie de détection spectrométrique de rayons-X pour l'identification des substances dans le cadre du contrôle non destructif et de la sécurité. Ses équipes, très largement dédiées à la R&D, se sont donné comme objectif d'apporter une réponse fiable et industrialisable à l'analyse des bagages. Pour réussir sur ce marché difficile, il lui fallait un partenaire capable d'apporter une réelle avancée technologique, en mesure de devancer les autres opérateurs. La PME de 18 salariés a pu mettre au point avec l’institut Carnot Leti (Cea Tech), une chaîne complète de traitement de l'analyse par spectrométrie des rayons-X. Celle-ci apporte toute garantie de détection des composés explosifs tout en simplifiant la vie du voyageur.
Le partenariat
L’institut Carnot CEA LETI s'attache à maintenir une expertise de niveau mondial en imagerie et notamment en radiographie médicale. Son expertise en mesure spectrométrique en rayons-X et gamma et la qualité de la technologie de ses capteurs couplée à des algorithmes de traitement de l'information ont été partagés avec les équipes de MultiX. Epaulée par le Leti pour la gestion de ses brevets, la PME dispose d'un avantage concurrentiel indéniable qui lui permet un développement rapide et la création d'emplois pour la commercialisation à l'international. Le système ME100 s'intègre dans les scanners développés par ses clients, et intéresse les acteurs de la sûreté en lieux sensibles ou en production industrielle.
SFH transforme les déchets d'usinage en briquettes précieuses
Partenariat institut Carnot Cetim - SFHPour réduire voire supprimer l'enfouissement des déchets, SFH et le Cetim apportent une solution durable et rentable aux industriels.
SFH transforme les déchets d'usinage en briquettes précieuses
L'innovation
Pour SFH, il faut transformer un coût de traitement en gain financier. C'est là l'origine de la création d'une gamme de presses dédiées aux résidus d'usinage. Dans les usines qui traitent les matériaux nobles et notamment ceux utilisés par l'aéronautique, les boues issues de la rectification (finition), contiennent quantité de particules métalliques de bonne qualité. S'en débarasser s'avère onéreux. Avec les presses de SFH, l'industriel peut compresser les déchets chez lui pour en faire des briquettes à réutiliser dans ses circuits de production ou à commercialiser. L'innovation intéresse les industriels comme les prestataires de service.
Le besoin
La Société Forezienne Hydraulique et Pneumatique S.F.H. créée en 1981 connaît une baisse de son activité en 2010. Elle envisage immédiatement de réorienter son activité vers le recyclage et notamment la valorisation des résidus d'usinage. Le marché exigeait un démarrage rapide. La PME stéphanoise s'adresse au Cetim pour associer à son savoir-faire en hydraulique haute pression d'importantes ressources pluridisciplinaires, tant techniques que juridiques et commerciales à même de mener à bien le projet. Plus qu'un partenariat, c'est un co-développement, où risques et gains sont partagés, qui a permis, dès 2011, la production d'une gamme de plusieurs compacteurs.
Le partenariat
Le Carnot Cetim travaille déjà sur le retraitement des déchets d'usinage lorsque SFH lui soumet son idée. Le Cetim propose d'intervenir dans le cadre de son offre "Innovation" qui inclut les études d'industrialisation et commercialisation en cofinancement. SFH n'a pas à investir lourdement et le projet géré par le Cetim avance très rapidement. La gamme des machines produites par SFH pour compacter les boues de rectification et plus largement les déchets d’usinage, boues et copeaux correspond aux différents segments du marché. Les ventes se multiplient y compris à l'export et l'entreprise embauche. En 2015, chiffre d'affaire et effectif ont doublé par rapport à 2009.
Horuscare: un stent pour faire maigrir grâce au Carnot Cetim !
Partenariat institut Carnot Cetim - HoruscareLa TPE envisage l'évaluation humaine dès 2017 de cette solution novatrice alternative à la chirurgie.
Horuscare: un stent pour faire maigrir grâce au Carnot Cetim !
L'innovation
Limiter le passage des nutriments dans le sang pour faciliter l'amaigrissement ! C'est le principe du dispositif Reborn conçu par Horuscare. Sans chirurgie, le tube de 60 cm se place dans la première partie de l'intestin lors d'une endoscopie par les voies hautes. Une fois en place, la membrane externe empêche les sucres et matières grasses de passer massivement dans le sang. L'efficacité du système tient en sa réelle étanchéité aux nutriments et sa stabilité dans son environnement.
Le besoin
Horuscare, est né de la volonté de son fondateur, Jean Michel Verd, de repenser une solution de traitement de l'obésité existante. Il lui fallait une expertise mécanique et médicale pour trouver le bon support et apporter toutes les garanties de la fiabilité et stabilité du dispositif une fois en place. La première étape consistait à formaliser l'ensemble des contraintes sous forme d'un cahier des charges rigoureux. Celui-ci imposait qu'il n'y ait aucun système d'accrochage aux parois susceptible de causer plaies ou infections. Pour autant, il fallait absolument assurer le bon maintien du tube afin qu'il ne migre pas et n'obstrue pas l'intestin sous l'effet des contractions. Pour valider l'hypothèse d'un tube d'une longueur de 60 cm associée à une forme anatomique de l'intestin (angle de Treitz de 180° en 3D), une longue phase de tests et mesures en simulateur s'imposait.
Le partenariat
L'institut Carnot Cetim à Saint Etienne a proposé un accompagnement complet à Horuscare pour le développement de ce dispositif médical. Après la constitution du cahier des charges, différentes hypothèses ont été imaginées. La solution retenue : le stent déjà connu en cardiologie, qui supporte la membrane d'étanchéité, et maintient le tube sans accrochage. Le Cetim et Horuscare ont donc développé le dispositif et même mis au point le banc d'essai unique au monde. Celui-ci permet à Horuscare et au Docteur Radwan Kassir du CHU de St Etienne de faire la preuve du concept "in vitro", sur prototype. Au-delà du dépôt de brevets, Horuscare est maintenant en phase de test sur l'animal "in vivo" et de recherche de financement pour ses essais sur le corps humain. En perspective, un marché de plusieurs millions d'euros majoritairement à l'export pour cette innovation qui enrichit l'offre des traitements sans aucune intervention chirurgicale.
Les régions
Bourgogne-Franche-Comté
Bretagne
Centre-Val de Loire
Grand Est
Hauts-de-France
Île-de-France
Normandie
Nouvelle-Aquitaine
Occitanie
Pays de la Loire
Région Sud